Optimizette est une pilule contraceptive progestative microdosée contenant 75 μg de désogestrel, générique de Cerazette®. Les points essentiels :
- Pilule sans œstrogènes, prise en continu
- Effets secondaires physiques et psychologiques variables
- Impact sur le poids, la libido et la peau
- Prix accessible (1,23 € à 3,01 €)
Voici notre analyse complète pour vous aider à évaluer cette contraception.
Qu’est-ce que la pilule Optimizette ?
Optimizette est une pilule progestative pure sans œstrogènes. Elle contient du désogestrel à 75 microgrammes et se prend tous les jours sans interruption, contrairement aux pilules classiques qui prévoient une pause de sept jours.
Générique de Cerazette®, elle coûte entre 1,23 € et 3,01 € la boîte et est remboursée à 65 % par l’Assurance Maladie. Chaque plaquette contient 28 comprimés.
Comment fonctionne Optimizette ?
Le désogestrel agit selon deux mécanismes : il bloque l’ovulation dans 97 % des cycles et épaissit la glaire cervicale pour empêcher le passage des spermatozoïdes. Cette double action assure une efficacité contraceptive comparable aux pilules combinées.
La régularité de prise reste essentielle : vous disposez d’une fenêtre de tolérance de seulement 3 heures autour de votre heure habituelle.
Dans quels cas est-elle prescrite ?
Optimizette convient aux femmes qui ne peuvent pas prendre d’œstrogènes : fumeuses de plus de 35 ans, femmes sujettes aux migraines avec aura, ou pendant l’allaitement. Elle passe en quantité minime dans le lait maternel sans affecter la lactation.
Cette pilule aide également à gérer l’endométriose en stabilisant la muqueuse utérine et en réduisant les douleurs pelviennes. Plusieurs patientes apprécient la disparition des règles douloureuses.
Comment prendre Optimizette correctement ?
Choisissez un moment quotidien fixe pour votre prise. Commencez idéalement le premier jour des règles pour une protection immédiate. Si vous débutez entre le 2e et le 5e jour du cycle, utilisez une protection complémentaire pendant 7 jours.
Enchaînez directement une plaquette après l’autre sans pause. Programmez une alarme quotidienne pour ne jamais oublier votre prise, la marge d’erreur étant très étroite.
Que faire en cas d’oubli ou de vomissement ?
Oubli de moins de 12 heures : prenez immédiatement le comprimé, la protection reste active. Oubli de plus de 12 heures : prenez le comprimé dès que possible et utilisez un préservatif pendant 7 jours.
En cas de vomissements ou diarrhées dans les 4 heures après la prise, reprenez un comprimé. Si les troubles persistent au-delà de 12 heures, ajoutez une protection complémentaire pendant une semaine.
Quels sont les effets secondaires fréquents ?
Les troubles menstruels dominent : spottings, règles irrégulières, saignements prolongés, ou arrêt complet des menstruations. Les problèmes cutanés sont fréquents : acné sur le visage et le dos, chute de cheveux parfois importante.
Autres effets : nausées, diarrhées, fatigue intense, douleurs musculaires, tensions mammaires, maux de tête et bouffées de chaleur. Les retours montrent une grande variabilité selon les femmes.
Peut-on prendre Optimizette pendant l’allaitement ou la grossesse ?
Optimizette est une contraception de référence pendant l’allaitement. Le désogestrel passe en quantité infime dans le lait maternel sans effet sur le développement du bébé ni sur la production lactée. Elle peut être prescrite dès les premières semaines après l’accouchement.
Si une grossesse survient malgré la prise, arrêtez immédiatement le traitement et consultez votre médecin. Aucune contraception hormonale ne doit être poursuivie pendant la grossesse.
Quels sont les avis des utilisatrices sur Optimizette ?
Les témoignages sur Carenity (43 patientes) montrent une satisfaction globale de 3,5/10 et une efficacité notée 5,8/10. La simplicité de prise obtient 8,8/10, mais les effets indésirables pénalisent fortement : 8,5/10 pour leur fréquence et seulement 3,3/10 pour l’amélioration de la qualité de vie.
Certaines apprécient l’arrêt des règles et la diminution des douleurs. D’autres arrêtent rapidement en raison de troubles trop envahissants : prise de poids, acné, fatigue, anxiété ou dépression.
Optimizette et l’endométriose : efficace ou non ?
La prise continue empêche les fluctuations hormonales qui stimulent le tissu endométrial ectopique. Certaines femmes constatent une diminution spectaculaire des crampes pelviennes et des douleurs pendant les rapports sexuels.
Les résultats varient considérablement. Les bénéfices apparaissent généralement après plusieurs mois de traitement régulier. Nous conseillons un suivi gynécologique pour évaluer objectivement l’évolution.
Optimizette fait-elle grossir ou maigrir ?
Une proportion importante d’utilisatrices signale une prise de poids : de 3 à 5 kg pour certaines, jusqu’à 15 à 25 kg pour d’autres sur plusieurs années. Cette prise s’accompagne souvent d’une augmentation de l’appétit et de rétention d’eau.
À l’inverse, des cas de perte de poids existent, même s’ils restent moins fréquents. Ces variations pondérales dépendent de la sensibilité individuelle aux progestatifs, qui influencent différemment le métabolisme selon les personnes.
Impact sur la libido et la vie sexuelle
La baisse de libido représente l’un des effets les plus déstabilisants. De nombreuses femmes décrivent une diminution progressive du désir sexuel, voire une perte totale d’intérêt pour la sexualité, impactant leur vie de couple.
Le désogestrel abaisse le taux de testostérone libre, réduisant la motivation sexuelle. Sécheresse vaginale et difficultés à atteindre l’orgasme sont également rapportées. La bonne nouvelle : la libido revient généralement à la normale dans les semaines suivant l’arrêt.
Optimizette provoque-t-elle de l’acné ou une perte de cheveux ?
L’acné apparaît ou s’aggrave chez de nombreuses utilisatrices, touchant le visage, le dos et le décolleté. L’absence d’œstrogènes dans la formulation explique cette réaction : les progestatifs seuls stimulent les glandes sébacées chez les femmes sensibles.
La chute de cheveux inquiète également. Plusieurs témoignages décrivent une perte capillaire importante, parfois par poignées. Cette alopécie hormonale peut être diffuse ou localisée. La repousse s’observe généralement dans les mois suivant l’arrêt.
Comparaison avec d’autres pilules progestatives
Optimizette se distingue par son blocage quasi-systématique de l’ovulation (97 % des cycles), contrairement à Microval qui ne l’inhibe que dans 60 % des cas. Cette différence offre une fenêtre d’oubli plus large : 12 heures contre 3 heures.
Clareal contient exactement la même molécule au même dosage : c’est un autre générique de Cerazette avec des effets strictement identiques. Microval, à base de lévonorgestrel, présente un profil d’effets secondaires légèrement différent selon la sensibilité individuelle.
Optimizette est-elle adaptée à toutes les femmes ?
Certaines situations contre-indiquent Optimizette : antécédents de phlébite ou d’embolie pulmonaire, maladies hépatiques actives, cancers hormonodépendants comme le cancer du sein, et saignements vaginaux inexpliqués.
Évitez l’association avec le millepertuis qui diminue l’efficacité contraceptive. Vérifiez systématiquement les interactions médicamenteuses avec votre pharmacien si vous prenez d’autres traitements.
Mon expérience avec Optimizette : témoignage personnel
Léa, 29 ans : “J’allaitais ma fille. Optimizette m’a permis de ne plus avoir de règles pendant 18 mois, sans effet secondaire.”
Sophie, 32 ans : “Après trois mois, j’avais pris 7 kg, mon acné était revenue, et je n’avais plus de libido. J’ai arrêté et tout est rentré dans l’ordre.”
Marine, 35 ans (endométriose) : “Optimizette m’a sauvée. Plus de règles ni de douleurs. Les spottings des premiers mois valaient largement le coup.”
Ces expériences illustrent la nécessité d’une approche personnalisée. Donnez au moins trois mois d’essai, tout en restant à l’écoute des signaux d’alerte.
Faut-il arrêter Optimizette ? Conseils pour le sevrage
L’arrêt ne nécessite aucun sevrage progressif : cessez simplement la prise à tout moment. La fertilité se rétablit généralement dès le cycle suivant, alors adoptez immédiatement une autre contraception si vous ne souhaitez pas de grossesse.
Les règles réapparaissent dans les 2 à 8 semaines. Les effets secondaires s’estompent progressivement : la libido remonte dans le premier mois, la peau s’améliore en quelques semaines. Vous pouvez concevoir immédiatement après l’arrêt sans attendre de “nettoyage” : votre corps retrouve son fonctionnement naturel en quelques jours.



